Le Centre de recherche agricole de Djibélor a reçu, jeudi, une délégation coréenne, partenaire dans le cadre de la recherche de développement et l’amélioration du riz et du sésame dans la zone de la Basse-Casamance. Le partenaire a déjà appuyé ce centre dans le machinisme agricole. Mais l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra) de Djibélor attend de lui l’allongement de la durée d’exploitation des vallées rizicoles. «En Casamance, nous limitons nos activités agricoles en période pluviale. L’idée, c’est de valoriser ces vallées 12 mois sur douze. La coopération nous aidera beaucoup à améliorer l’aménagement de nos vallées, parce qu’aujourd’hui, si nous voulons recourir aux machines, il faudrait préalablement un aménagement des vallées, et c’est l’une de nos plus grosses limites pour utiliser les machines et tracteurs dans les vallées», a expliqué le directeur du centre. Paterne Diatta s’exprimait à l’issue de la visite du champ expérimental de riz et de sésame dans le centre. «L’aménagement, c’est la maîtrise de l’eau. Ziguinchor reçoit énormément d’eau. Avec des aménagements appropriés, cela permettra de mieux s’occuper des vallées», a poursuivie Paterne Diatta.
Le champ de riz et de sésame visité par la délégation coréenne a été repiqué le 25 avril à l’aide de nouvelles techniques et technologies. «Avec cette technologie, dans un délai très court, nous pouvons couvrir nos besoins alimentaires», espère M. Diatta.
Le partenariat entre le Kopia (Korea program on international agriculture) et le Centre de Djibélor repose sur des innovations technologiques et scientifiques pour répondre aux besoins des populations en agriculture. «Kopia appuie au Sud pour l’autosuffisance en riz, mais aussi la production de sésame en Casamance», a indiqué son Directeur général Cho Chang Yean.
